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Quelques questions à Lionel Pimpin, directeur général, Montréal


Slalom General Manager Lionel Pimpin

Lorsque Slalom Montréal a ouvert ses portes, nous avons rencontré le directeur général, Lionel Pimpin, pour discuter des qualités que doit posséder un bon leader, de son amour des sports d’endurance et des raisons pour lesquelles un bureau bilingue ouvre des possibilités extraordinaires pour Slalom.

Vous avez commencé votre carrière comme expert-conseil, mais vous avez poursuivi dans le domaine bancaire. Qu’est-ce qui vous a fait revenir à l’expertise-conseil – et vous a amené à Slalom?

J’ai toujours aimé la vitesse, la culture et l’agilité des sociétés-conseils. Je suis allé à Seattle pour rencontrer l’équipe de Slalom et j’y ai découvert des gens extraordinaires, une culture formidable, un très grand dynamisme et une attitude fantastique. La possibilité de me joindre à l’équipe et d’ouvrir un bureau à Montréal, où je pourrais recruter ma propre équipe et la faire croître, était vraiment trop tentante. Je ne pouvais pas dire non!

Parmi les valeurs de Slalom, lesquelles préférez-vous?

Premièrement, toujours faire ce qui est juste. C’est tellement important! Peu importe les délais, la pression ou le budget, si vous faites toujours ce qui est juste pour vos clients, vos employés et votre communauté, vous serez toujours récompensé au centuple. 

Deuxièmement, inspirer la passion et l’aventure. C’est ce qui caractérise mon style de leadership. Je crois que vous pouvez réaliser l’impossible avec passion et que l’aventure, ce n’est rien de plus que la cerise sur le sundae.

Quelles sont les autres qualités que possède un bon leader?

Le leadership est avant tout une question d’innovation, de clarté, d’assurance et de confiance, mais aussi d’amitié. J’insiste beaucoup sur la nécessité de créer une équipe d’amis, et la transparence est cruciale. J’ai aussi eu la chance de travailler sur trois continents avec toutes sortes de gens et j’ai appris qu’il est important de savoir écouter les autres si l’on veut tirer profit de leur expérience et de leurs connaissances.

Ce qui me donne le plus de satisfaction, c’est de prendre un expert-conseil, un gestionnaire ou un cadre supérieur et de l’aider à monter dans la hiérarchie en lui offrant de nouvelles responsabilités et en l’aidant à réaliser son plein potentiel. Mobiliser l’équipe entière en lui proposant une vision claire est aussi passionnant. Un leader est une personne qui ne se contente pas de mobiliser les gens, mais qui leur montre très clairement la voie à suivre.


Slalom peut être la meilleure équipe de la ville et devenir un des plus importants partenaires dans le domaine de l’expertise-conseil et de la technologie dans toute la région du Québec. Nous pouvons nous développer avec nos clients.


Pour les cinq ou dix prochaines années du bureau de Montréal, quels sont vos objectifs?

Le Québec s’est développé à un rythme frénétique au sein du Canada depuis les cinq à huit dernières années. Je veux bâtir une équipe qui pourra apporter un soutien aux entreprises de premier plan de chez nous. On trouve ici des experts du secteur de l’aéronautique, de la vente au détail, des banques, de la technologie et de l’IA, pour ne nommer que ceux-là.

J’ai été un client pendant six ans. Pendant que je travaillais pour la Banque Nationale du Canada, j’ai participé à plus de 50 projets avec différentes sociétés-conseils. Je crois que le moment est bien choisi pour remettre l’expertise-conseil locale sur les rails. Slalom peut être la meilleure équipe de la ville et devenir un des plus importants partenaires dans le domaine de l’expertise-conseil et de la technologie dans toute la région du Québec. Nous pouvons nous développer avec nos clients. Je trouve que c’est très stimulant.

Montréal sera le premier bureau francophone de Slalom. Quel genre de possibilités croyez-vous que cette particularité pourrait créer pour Slalom?

Montréal est un endroit unique au monde. C’est véritablement une ville où s’expriment deux cultures – les cultures nord-américaine et européenne – et deux langues – le français et l’anglais. Pour réussir ici, vous devez être bilingue. Tandis que nous nous développons en Europe et partout dans le monde, cette compréhension approfondie de deux cultures différentes et de cultures amalgamées sera un atout. Le deuxième aspect qui est important pour la croissance de Slalom à Montréal est le lien qui se crée avec des entreprises et des talents de France. Je crois fermement que l’ouverture d’un bureau à Montréal est une passerelle vers la France.     

Parlez-nous un peu de votre vie à l’extérieur du travail. Quelles sont vos activités de loisir?

Montréal est une ville formidable parce qu’elle est comme un parc naturel qui invite à l’activité physique. Je fais du sport peut-être cinq fois par semaine et je fais beaucoup de vélo. Je suis fanatique des sports d’endurance. Chaque année, je participe à la plus longue randonnée de ski de fond en Amérique du Nord, le Marathon canadien de ski. C’est une course de 160 km [100 milles] sur deux jours, et ce qui est vraiment amusant, c’est que nous dormons à l’extérieur et que nous transportons tout notre matériel.

J’ai fait mon premier Ironman il y a deux ans. L’année dernière, je me suis qualifié pour le ITU Multisport World Championship dans ma catégorie d’âge, et c’est avec fierté que je vais représenter le Canada en 2020.

Le sport d’endurance est une façon extraordinaire d’apprendre à gérer son niveau d’énergie, de repousser ses limites plus loin qu’on aurait pu l’imaginer et de mieux se comprendre soi-même et comprendre les gens autour de soi.



Qu’est-ce que vous aimez faire aussi?

C’est très simple. De toute évidence, j’adore faire du sport. Et je suis très curieux, alors j’aime lire les journaux. Chaque jour, je lis The Economist, The Wall Street Journal, The Globe, Le Monde et La Presse. Le reste de mon temps, je le consacre à ma famille.

J’aime cuisiner, alors je cuisine pour toute la famille. J’aime cuisiner pour les gens que j’aime. Montréal a une histoire culinaire intéressante – et cet aspect a une grande importance pour moi. Nous avons accès à d’excellents aliments, et il est possible de trouver de très très bons produits. J’ai beaucoup de plaisir à faire des emplettes au marché Jean Talon ou au marché Atwater, et c’est une excellente façon de créer des liens avec la communauté.

Quelle est la chose la plus brave que vous ayez faite dans votre vie?

Je dirais adopter un chien, un épagneul springer anglais, pour ma famille alors que mon fils cadet n’avait que quatre ans! Ajouter un chien à la maisonnée à ce moment précis n’était pas l’idée du siècle. Pendant une année complète, notre vie était complètement loufoque!

Blague à part, la chose que j’ai faite qui s’approche le plus de la bravoure, c’est d’avoir déménagé avec toute ma famille dans une autre partie du monde, au Canada [à partir de la France]. A posteriori, je peux dire que c’est une décision qui nous a été extrêmement profitable, alors je n’ai pas l’impression que c’était si brave après tout. C’est vraiment extraordinaire de s’installer dans un nouveau pays. Après 18 mois, je savais que je resterais plus longtemps que les trois années que nous avions prévues à l’origine parce que j’aime la culture ici, les gens, le rythme de vie. Mon fils le plus jeune est né ici et, il y a six mois, j’ai eu le privilège de me voir accorder la citoyenneté canadienne.

Que considérez-vous être votre plus importante réalisation?

Ma plus importante réalisation, et de loin, c’est d’avoir rencontré mon épouse. Elle était experte-conseil pour Andersen Consulting [maintenant Accenture] à Londres, elle aussi. Nous sommes devenus des adultes ensemble, nous avons fondé une famille et nous avons vécu une vie heureuse dans trois différents pays ensemble.

Je crois qu’en deuxième position, je placerais le fait de réussir à combiner une vie professionnelle intense, ma vie familiale et le sport. J’ai une vie équilibrée et j’en suis fier.



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